dailymotion-domain-verification=dmwfxme0de7jvxapc Norrland Husky: Nicolas Vanier en homme politique pour sauver la planète

Nicolas Vanier en homme politique pour sauver la planète


Changement de décors, changement de style pour Nicolas qui a endossé le costume pour s’adresser à un parterre d’hommes politiques, de députés, de sénateurs, de ministres afin de les sensibiliser au enjeux de COP 21, la conférence Climat qui se tiendra en décembre à Paris, en espérant qu’ un accord universel permettant de limiter le réchauffement climatique à deux degrés sera voté. 
Ici un extrait :
MARIE-NOËLLE BATTISTEL, députée de l’Isère
Je confirme que la lutte contre le réchauffement climatique est bien l’affaire de tous. Lors d’un voyage au Canada, j’ai visité des exploitations de sables bitumineux, ce qui m’a donné beaucoup d’énergie pour lutter contre ce genre de désastre écologique. Quel regard portez-vous sur le texte de loi sur la transition énergétique ? Concernant la COP21, vous semblez réservé. Avec des députés amis, nous essayons de motiver nos gouvernements pour que chacun mette sa pierre à l’édifice, bien qu’il soit difficile d’obtenir un accord très contraignant. 
NICOLAS VANIER
J’ai peur que la COP21 suscite beaucoup de désillusion. Je pense que l’on ne va jamais assez loin. Pour avoir côtoyé des hommes politiques de premier plan, j’observe que leur manque de vision compromet les projets de long terme. Que peut mettre en place un ministre quand sa durée de vie est comprise entre 1 et 2 ans ? Un homme politique consacre l’essentiel de son temps à faire en sorte qu’il soit réélu : le temps politique en France explique ce manque de vision. Ne faudrait-il pas qu’un groupe de sages, dont on réélirait un représentant tous les 2 ans par exemple, puisse au-delà du personnel politique prendre des décisions qui nous engagent à long terme ? 
Les éléments à mettre en place contre, par exemple, le réchauffement climatique, ne produiront des résultats mesurables que dans 30 à 50 ans, ce qui explique le désintérêt de certains pour ces questions. 
Si nous nous projetons dans 500 ans ou dans 1 000 ans, je suis persuadé que les enfants s’étonneront que les frontières aient existé un jour, ou que des personnes soient en position de dépenser des centaines de millions d’euros pour construire des yachts indécents de luxe quand d’autres meurent de faim. 
Un homme politique est mort s’il prend des mesures de long terme qui vont à l’encontre de ce veulent les gens à court terme. Toutefois, je reste passionné par la période que vit notre génération : jamais l’Humanité n’a connu une telle période et je reste résolument optimiste, notamment devant l’expression du génie humain que nous pouvons constater tous les jours mais qui doit se focaliser sur le « mieux vivre » avec notre belle petite planète. 
Nicolas Vanier

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